Kris Bosmans est champion du monde, Louis Clincke s’empare du bronze

Posté le 05 Aug. 2018

Le Paralympic Team Belgium brille une nouvelle fois aux Mondiaux de para-cyclisme à Maniago, en Italie. 
Kris Bosmans vient de remporter la course en ligne au sprint en classe C3 (vélo). « C’est incroyable, je suis champion du monde pour la deuxième fois ».
En classe C4 (vélo), Louis Clincke a lui sprinté pour une troisième place, lui qui participe à ses premiers Championnats du monde. « Je n’osais même pas en rêver ».
 
Sept ans après son sacre à Roksilde (2011), Kris Bosmans vient de remettre le couvert. Placé à la deuxième position dans la roue de l’Italien Anobile dans le dernier virage, Kris Bosmans s’est ensuite imposé nettement.  Un sprint puissant, sa spécialité, aura permis au cycliste d’Overijse d’enfiler le maillot arc-en-ciel pour la deuxième fois.
Il avait du mal à y croire à l’arrivée. « C’est incroyable, je suis champion du monde pour la deuxième fois. Le Russe a tenté de s’échapper dans le dernier kilomètre, mais Diederick (NDLR Diederick Schelfhout, son co-équipier) a réussi à le tenir. A 500m de l’arrivée, Anobile a pris les devants, avec moi dans sa roue. Il a craqué et j’ai pris la tête ».
 
Les Championnats du monde de Louis Clincke s’achève aussi de la plus belle des manières. Cinq ans après une lourde revalidation, Clincke participait cette année à ces premiers Mondiaux. La course en classe C4 s’est achevée par un sprint massif. Tiré par son coéquiper Patrick Muylaert jusqu’au dernier kilomètre, Clincke s’est ensuite placé parfaitement pour le sprint final. Il croise la ligne à la troisième position et remporte une splendide médaille de bronze.
« J’étais très nerveux. J’ai senti lors du dernier kilomètre qu’il me restait du jus.”
Victime d’un accident de la route grave il y a quelques années, Louis Clincke a trouvé dans le para-cyclisme une véritable passion.  « Tu veux reprendre ta vie en main après ton traumatisme, prouver que tu peux encore faire quelque chose. Ici nous respectons les uns les autres entre concurrents, et faisons ce que nous aimons », disait-il, les larmes aux yeux, après sa course.