L’organisation des Jeux n’est pas attribuée à une ville hôte par hasard. Un des critères fondamentaux pour prétendre à l’accueil des jeux est la capacité à générer un héritage (‘legacy’ en anglais), un apport, à la ville et au pays hôtes, à moyen et long terme.
Les quatre sites des Jeux, dans lesquels furent organisées les compétitions, doivent chacun marquer la ville de leur empreinte. Le Barra Olympic Park doit ainsi avoir un énorme impact sur la vie sportive du Brésil puisqu’avec son infrastructure de sport de haut niveau, il doit devenir le centre d’entraînement principal du Brésil et doit également attirer à Rio de nombreux évènements sportifs internationaux.
La plus-value de l’organisation des Jeux doit également être ressentie dans d’autres domaines éloignés du sport. Ainsi, un nouveau réseau de bus, la prolongation du métro et le rafraichissement du réseau routier offre une meilleure connexion des différentes parties de Rio. De nombreux projets culturels, sociaux, environnementaux devaient également insuffler un nouvel élan à la ville.
Ville en crise
Le programme Morar Carioca présenté dans la candidature de Rio en 2009 promettait d'offrir en 2020 des égouts, un réseau routier et un raccordement à l'électricité de toutes les favelas.
Malheureusement, les Jeux ont surtout été succédé d'une période financièrement difficile pour la ville de Rio.
Les entreprises de construction espéraient que les appartements de luxe du vilage olympique seraient vite vendus. Or, quelques mois après les Jeux, seuls 10% des 3600 appartements avaient trouvé acquéreur.
Beaucoup d'encre a déjà coulé sur l'état de délabrement des stades, seulement quelques mois après les Jeux. Il était en effet initialement prévu que plusieurs stades soient démantelés et recyclés en nouveaux batiments comme des écoles. Mais pour l'instant c'est le calme plat.