Treizième place pour Maene au 400 mètres, première athlète belge atteinte d'un handicap mental
Le Stade de France a servi de théâtre aux débuts paralympiques de la jeune Kiara Maene (18 ans) de Heusden-Zolder. La Limbourgeoise a pris le départ du 400 mètres sprint (classe T20). Avec un temps de 1:06.25, elle a terminé 13e et dernière des séries qualificatives. Elle est la première Belge avec un handicap mental à concourir en athlétisme aux Jeux depuis la professionnalisation du sport paralympique de haut niveau.
«Je suis déçue parce que mon temps n'est vraiment pas bon», a déclaré Kiara Maene après la course, dans la zone mixte d'un Stade de France bondé. «Les supporters ont été très gentils.» Avant les Jeux, Kiara souffrait d'une blessure au gros orteil. Un entraînement alternatif lui a permis de participer malgré tout. «Nous avons cherché des solutions de rechange, mais bien sûr, c'était loin d'être idéal, mais je suis satisfait de ses 300 premiers mètres. Elle a bien rempli sa mission», explique son entraîneur Johan Baerts (68).
Depuis la réintroduction des disciplines pour les athlètes ayant une déficience intellectuelle aux Jeux Paralympiques de 2012, aucun Belge atteint de ce type de déficience n'a participé à une compétition d'athlétisme. Jusqu'à ce 2 septembre et la participation de Kiara Maene au 400m dans la catégorie T20 aux Jeux Paralympiques de Paris.
En natation, Aymeric Parmentier a participé au 100m brasse (classe SB14) et dès ce mardi, le pongiste Florian Van Acker (classe T11) débutera également son tournoi. Les deux hommes ont de l'expérience au niveau paralympique. Parmentier était à Tokyo (10e au 100 mètres brasse) alors que Van Acker a déjà réalisé de solides performances avec l'or (2016) et le bronze (2020).
Mais en athlétisme, nous n'avions aucun Belge depuis que la catégorie T20 (après la modernisation de la procédure de classification) est entrée au programme aux Jeux de Londres 2012. C'est aussi la première fois que le Paralympic Team Belgium aligne un athlète dans les trois disciplines ouvertes aux athlètes ayant une déficiente intellectuelle.