Aux jeux paralympiques

Le para cyclisme belge connait une bonne représentation internationale. Kris Bosmans a ramené une médaille d'argent lors de la course en ligne (classe C3) des Jeux de Rio 2016. Le trio de handbikers Christophe Hindricq, Jean-François Deberg et Jonas Van de Steene s'est emparé de la médaille de bronze lors de l'épreuve du team relay de ces mêmes Jeux de Rio.

Quant aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020, il ne fut pas surprenant que les para-cyclistes belges se soient emparés de 4 médailles. Tim Celen a remporté deux médailles, une en argent et une en bronze. Ewoud Vromant a ramené une médaille d'argent. Et Maxime Hordies, pour ses premiers Jeux Paralympiques décroche le bronze.

Classification

Les épreuves de cyclisme sont ouvertes à tout sportif ayant une limitation physique ou visuelle : amputé, hémiplégique, paraplégique, malvoyant, … L’importance de la déficience détermine le matériel que l’athlète peut utiliser et les courses auxquelles il peut s’inscrire.

Ainsi, il existe 4 types de vélos adaptés, donc 4 divisions (représentées par une lettre), divisées elles-mêmes en plusieurs catégories (représentées par un chiffre, plus le chiffre est bas plus la perte fonctionnelle est élevée) :

• Handbike (H) avec 5 sous-catégories (H1, H2, H3, H4, H5)
• Tandems (B)
• Tricycles (T) avec 2 sous-catégories (T1-T2)
• Vélo avec adaptations (C) suivant la déficience avec 5 sous-catégories (C1, C2, C3, C4, C5).

Sur les courses en peloton, une couleur de casque est attribuée à chaque catégorie.

Aujourd’hui, les handbikes, tandems, tricycles et vélos utilisés en compétition sont à la pointe de ce que la technologie peut offrir.

Avec l’autorisation de l’UCI, les cycles peuvent être adaptés de manière spécifique pour chaque athlète, poignées artificielles, support pour la cuisse, harnais de sécurité, … Les règles encadrant l’utilisation du matériel visent à assurer la sécurité des coureurs et l’égalité des chances.