Beijing 2022 : 6ème place pour Linda Le Bon et sa guide Ulla Gilot lors de la descente
La descente, première des trois épreuves de vitesse, constituait un test d’entrée pour le binôme Linda Le Bon et sa guide, Ulla Gilot dans la catégorie des skieurs malvoyants. Elles prennent une belle sixième place sur la piste olympique de Yanqing. La Slovaque Henrieta Farkasova s’impose, tandis que la Chinoise Daqing Zhu et la Britannique Millie Knight complètent le podium.
Tout sourire en bas de la piste, Linda Le Bon admettait être soulagée d’avoir passé la ligne d’arrivée à l’issue de la descente. En effet, les deux premiers entrainements avaient été compliqués pour le duo belge, sorti dans les premières portes. Avec un chrono de 1:36:06, Linda Le Bon et Ulla Gillot améliorent néanmoins le temps de leur troisième entrainement de quelques secondes, malgré un début prudent et deux petites fautes sur la deuxième portion du tracé.
« En passant la ligne, je me suis dit « yes ». La course même était très dure, dure au niveau de la neige, à certains endroits c’était vraiment de la glace et la piste est quand même très impressionnante, même si je ne la vois pas. Je suis satisfaite que ça ait fonctionné avec Ulla qui m’a très très bien guidée. A plusieurs endroits, je suis un peu partie, je l’ai un peu perdue, mais finalement je l’ai très bien retrouvée », expliquait Linda Le Bon. En raison d’un changement de guide tardif, le binôme belge n’a eu que quelques jours pour faire ses marques et trouver ses automatismes, mais force est de constater que le travail commence à payer.
« Par rapport aux premiers jours, je pense que nous avons fait de grands pas en avant. J’espère que ça va continuer en ce sens », ajoutait sa guide, Ulla Gilot. « Lorsqu’on est arrivées sur la glace, je lui ai conseillé de rester sur son ski extérieur, parce que sinon elle aurait pu ‘perdre de la hauteur’ comme on dit, passer plus bas que moi et rater le piquet ».
Demain, dimanche 5 mars, Linda Le Bon et Ulla Gilot seront à nouveau dans le portillon de départ, pour le Super-G cette fois, aux alentours de 3h, heure belge. La spécificité de ce format, contrairement à la descente pour laquelle les athlètes s’entrainent plusieurs fois sur le parcours en amont de la course, réside dans la découverte du parcours le matin-même, quelques heures avant la course. La difficulté est d’autant plus présente pour les skieurs malvoyants qui ne peuvent se baser que sur les indications de leur guide au moment de prendre le départ.